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DE MARIE DE FRANCE.
FABLE XXVIII.
Dou Chien è dou Lairon,
alias
Des Brebis q’on voleit embler[1].
D’un Lairon cunte qui ala
Berbiz embler[2], que il espia
Dedenz la faude[3] à un Vilain ;
Ensanle od li porta un pain[4],
Au Chien voleit ce pain baillier,
Qui la faude deveit gueitier.
Li Kiens li dist : Amis, pur coi
Prendrei-jeo cest pain de toi,
- ↑ Phædr., lib. I, f. xxiii. Canis fidelis.
Romul. Nil., lib. II, f. xx, idem.
Anon. Nilant., fab. xxiii.
- ↑ Voler, enlever, du grec ἐμϐάλλειν.
- ↑ Bergerie, étable à brebis.
- ↑ Avec lui il portoit un pain pour le donner au chien qui gardoit l’étable.
Variantes.
- ↑
Por garder le kien d’abaïer.