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SUR LES LAIS.

une fée bienfaisante qui protégeoit Lanval, vient le délivrer au moment où il alloit être injustement condamné, et le conduit à l’île d’Avalon[1]. Il existe une ancienne version de cette pièce en vers anglois[2], qui a été traduite en prose par Le Grand d’Aussy[3].

VII. Lai des deux Amants[4]. Il renferme

    Southwales, ou partie méridionale de la principauté de Galles ; Caerlion ou Carleon, Karlyon, célèbre par le monastère de Saint-Aaron, qui renfermoit les archives de la romancerie bretonne. Voyez Ritson ; loc. cit., t. III, p. 249 et 332. La terre, le pays, le royaume, la ville de Logres ou Loengres, dont il est souvent question, faisoient partie du Glamorganshire dans la province de Galles.

  1. Cette île d’Avalon ou d’Avallon est maintenant appelée Glastonbury, ou plutôt Glassembourg et Glaston (en latin Glastonium, Glastonia, Avalonia), ancienne ville qui n’est plus qu’un misérable village, situé à deux lieues de Welles, dans le comté de Sommerset. Avalon possédoit un monastère détruit par Henri VIII, qui passoit pour le plus ancien de la Grande-Bretagne, et qui avoit été le lieu de la sépulture des rois bretons.
  2. Bibl. Cottoniène, Caligula, A. II. Cette pièce, dont l’auteur est Thomas Chestre, a été publiée par Ritson, loc. cit., t. I, p. 170—215, et les notes, t. III, p. 242
  3. Fabliaux, t. I, p. 93.
  4. Biblioth. Harl. contient 242 v.