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LAI DU FRÊNE.

gnit de les conserver précieusement. Ils m’avoient été donnés sans doute par les auteurs de mes jours qui m’envoyèrent au couvent. Belle amie, ne pourrois-je voir cet anneau ? oui madame, sans doute, je vais le chercher et vous l’apporter. Dès que la dame l’eut regardé, elle reconnut l’anneau, ne douta plus que Frêne ne fût sa fille. Embrasse-moi, mon enfant, tu es ma fille ; la révolution que cette malheureuse mère éprouva