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68 Si un homme a une conversation ou un entretien avec une [ femme, O~n ne doit pas penser qu’il y ait là autre chose que du bien. Quoi qu’elles disent, on doit bien les croire, Autant qu’au chat (aux bonnes intentions du chat) quand il [monte au bacon. X. Voir le texte du ms A, couplet XXX.. ’XI. Femme fait volentiers, ce semble, son povoir, Afin qu’on ne la puisse par engin decevoir Si a envis fait chose ou il n’ait grand savoir, Com renart prend geline, quant il la veult avoir. La femme fait zolentiers, ce semble, ce qu’elle peut Afin qu’on ne puisse pas la tromper par ruse Ainsi elle fait admirablement des choses où il ne fa2tt pas grand [savoir, Comme le renard prend une poule quand il en. a envie. XII. Voir le texte du ms A, couplet IV. XIII. couplet XVI. Xiv. couplet V. XV. couplet VI. XVI. couplet VII. arraisnier, arraisonncr quelqu’un, signifiait parler à quelqu’un pour essayer de le persuader, lui faire des remontrances. Ici l’expression analytique azoir raison à, semble avoir un sens trèsrapproché de converser avec. Comparez l’expression moderne avoir des raisons avec quelqu’un. IX. 2. Se bien non = sinon bien. Ce n’est qu’au xve siècle qu’on commença à dire sinon; auparavant on disait se. non, en séparant les deux mots par des mots intermédiaires. Cf. Boucherie (~xtlaologie picarde, dans la pièce intitulée Les souhaits du Z.<x~e~ Et je souhaide santé eM~67’e?MeM~; Si que jamais ?t’eMM6 SE BIEN NON. IX. 4. Bacon, pièce de lard salé qu’on suspend au plafond pour la faire sécher, ou sous le manteau de la cheminée pour la fumer; de l’ancien haut-all. baco, allem. moderne bak. XI. 2. Engin, de inge:aium, au sens postérieur de ruse, habileté, d’où le verbe engeigrtier, engir~nier (tromper par ruse), qu’on trouve encore employé dans La Fontaine, avec le regret exprimé qu’un mot qui a tant de force ait vieilli. XI. 3. envis, du latin invitus. La série des sens nous semble être celle-ci contre la volonté de quelqu’itn, en rivalité avec, de façon à C~~Me?’)~’M~/<X{’OM6fM~M~Me<?.