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devant les mères en deuil de leurs fils, devant les hommes d’action et de pensée, dévouée corps et biens au travail de la paix, ose nous débiter sa rengaine d’inertie.

Simone, elle va tendre le front à sa tante.

Bonsoir, tante Marguerite. (De la porte elle se retourne et dit à Jean) : Je ne comprends pas que tu t’en prennes à moi. Il me semble que la guerre et la paix, ça ne dépend pas de moi… que je suis plutôt innocente…

Jean, justicier.

Ce sont les innocents comme toi qui éternisent le préjugé, l’état d’esprit qui rend la guerre encore possible…

(Simone sort.)

Marguerite, à son fils.

Tu as été d’une violence inqualifiable…

Moore, à Jean.

Vous êtes de l’école de notre amie… Vous portez l’épée flamboyante de la paix.

Jean

Il est temps de lever la cravache, d’alarmer leur suffisance et leur vanité… qu’ils aillent faire ailleurs les sceptiques et les entendus s’ils en sont capables sur tout