Page:Marguerites françaises.djvu/566

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

en passant esclairé de l’astre de vos yeux.

Que la rigueur de vos paroles ne me tue point, puis que vos yeux me donnent la vie.

Il n’y a point de si dangereuse blesseure, que celle qu’on reçoit des yeux.

Le Soleil ne possede pas plus de qualitez, pour eschauffer les corps, que vos yeux en ont pour consommer mon ame.

Vos yeux jettent tant d’esclairs, que (comme Soleils) ils reboucheroyent la pointe de la veue à tous ceux qui les osent regarder.