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deserts d’impatience.

Je me persuade que vous ayez reçeu quelque desplaifir, où les tristes effets servent de pinceau, pour en peindre l’idee sur vostre visage.

J’ay commandé à toutes mes pensées de vous aller trouver, pour vous raconter au long les tristesses que vous donnez à ma pauvre ame.

Les mesmes choses qui attristent les uns, resjouyssent les autres.

Je n’ay plus des yeux que pour pleurer, des voix que pour me plaindre, et du sentiment que pour ressentir