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re que toutes les grandeurs du monde, me sçeussent bannir le souvenir d’un cœur que j’aime tant comme le vostre.

Cest agreable souvenir sert d’entretien à mes affections, qui vous paroistront par tout aussi entieres que je les escris.

Il bannit le souvenir de ses belles amours, pour faire triompher la gloire d’une esperance, aussi desesperee pour luy, qu’indigne de son acquistion.

Je n’en perdray jamais la souvenance, si premierement