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vaine, au lieu d’un veritable corps.

Le plus court chemin aux richesses, c’est de les mespriser : car il est plus aisé de desdaigner tout, que de posseder la plus grande part.

La vie des riches le plus souvent est miserable.

Par les richesses les villes sont bandees les unes contre les autres, les armees dressees et affrontees, c’est la peste de la societé civile, c’est l’eau de depart qui des-unit les freres, voire separe le pere d’avec les enfans.

Ceux qui pour cercher l’ac-