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beaucoup de contentement.

Vostre merite est trop grand, et vos desirs volent trop superbement, pour arrester en si bas lieu le suict de vos ambitions.

Vous prenez mon devoir pour courtoisie.

Vostre grandeur est trop differente à ma condition, et moy trop ennemie de la vanité pour luy donner entrée à ma presomption.

Si le don m’est aggreable, celuy qui me le fait, me plaist encor plus.

Je ne puis obliger ma creance à recognoistre tant de pas-