Page:Marguerites françaises.djvu/465

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

à mon avantage.

C'est vostre courtoisie qui me preste les faveurs, que le ciel et la nature m'avoient deniées.

Ce ne sont pas mes opinions qui vous gratifient, mais c'est la verité, qui m'oblige de croire de vous ce qu'un chacun admire.

Cela seroit bon à ceux qui ont eu la vertu pour nourrice, le bon-heur pour berceau, et vos vertus pour exemple.

Ce qui justement est nostre, ne nous peut venir du bien fait d'autruy.

La courtoisie de la beauté