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Je me veux munir de vostre belle prudence, pour l’opposer aux fausses calomnies des mesdisans.

La prudence à deux usages, l’un de nous avancer au bien, et l’autre de rejetter le mal de nous.

La prudence est fille aisnée de la raison, qui ne s’exerce qu’aux choses certaines et honorables.

Tel aura reçeu quelque faveur de hazard, qui l’auroit peu acquerir par prudence.

La prudence est en nos esprits, comme les vaines d’or en la terre, qui se trouvent en