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ses que les voluptez, nous serions à nous si elles n’estoient point nostres.

Les grands font les grandes desbauches, et en la fin ils goustent des fruits qu’ils ont semé.

Tant plus les voluptez sont entretenues et fortifiees, tant plus le corps est affoibli et indispos.

Les voluptez ne sont que songes, qui nous contentent quelque heure de la nuict, et au resveil bien souvent nous laissent veufs de contentement et de vie.

Celuy qui veut parvenir à