Page:Marguerites françaises.djvu/40

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mon cœur reçoit de si vives attaintes pour ce depart, qu’à peine peut-il respirer sa douleur.

Le premier jour de cest adieu, sera le dernier de ma vie et de ma felicité.

Accordez vostre desir avec la volonté de ce fascheux destin, qui m’emporte d’aupres vous, malgré la resolution que j’avoy faite d’y demeurer eternellement.

Je ne sçay par quel bout commencer à vous dire adieu, ne par quelle fin finir le discours de ma dure departie.

En cest adieu elle faillit de