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tout le monde, qui ne sçavent pardonner qu’à eux mesmes.

C’est aux grands courages d’excuser les grandes fautes.

Faites, je vous supplie ceste force à vostre volonte, et m’accordez une grace, que je vous demande à genoux, comme à celuy qui tient en ses mains, ma mort et ma vie.

L’offence et le pardon ne peuvent partir d’un mesme lieu.

Ne faites point que les tenebres me viennent, d’où j’attens la lumiere.

Il est bon de pardonner à ceux qui ont conjuré vostre