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nous qui puisse vaincre ceste necessité.

Començant à naistre, nous commençons à mourir.

Personne n’est relevé devant la mort, pour estre mineur.

La mort est douce quand c’est la fin, et non pas la punition de la vie.

Nostre vie ayant parfait son cours terrestre, se disparoist de l’horison des hommes, pour se monstrer en celuy des Anges, où estant entrée en un Orient eternel, sa clarté ne se cache jamais.

Celuy ne meurt pas, qui ne meurt que du corps, et qui