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sur son char esclatant, avoit emportant par tout la lumiere, porté leurs esperances jusques au point de l’heure attendue.

Le jour qui par une humide froideur, et par un obscurcissement de Ciel, avoit jà tesmoigné sa veue, commençoit à blanchir la cime d’un costau.

La nuict retirant ses sombres voiles, faisoit place au jour.

Le Soleil commençoit à sortir de l’Ocean, chassant par ses rais l’obscurité nocturne, et les oyseaux emplumez