Page:Marguerites françaises.djvu/269

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

ter les armes glorieuses de l’honneur et de la vertu.

Un pere pour grand et puissant qu’il soit, ne peut ni trop tost, ni trop souvent à eslever la Jeunesse de son enfant à la vertu.

Les mouvemens de la Jeunesse ont plus d’imprudence, que de malice.

Ce jeune enfant estoit aussi agreable en son corps, qu’admirable en son esprit.

Il estoit jeune d’aage, mais grisonnant d’entendement.

Jaçoit que son aage le dispensast du mariage, son esprit, sa beauté, et ses merites,