Page:Marguerites françaises.djvu/235

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

m’a autre fois prestez.

La fortune avare et usuriere, desirant de moy les interests de ma prosperité, se fait payer par les voyes de rigueur.

Il n’y a aucune porte si bien fortifiée de richesses, qu’elle ne soit ouverte par les occasions de la fortune.

Comme les soldars ne laissent pas de s’exercer aux armes, durant la paix : ainsi en temps de prosperité il ne faut pas laisser de s’esprouver contre la fortune.

Fortune donne trop à plusieurs, mais a nul jusques à