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reur les flatteurs, que les affronteurs, car tous deux deçoyvent ceux qui les croyent.

Les chasseurs prennent les liévres avec les chiens, et les flatteurs prennent les hommes avec leurs fausses louanges.

Les grands Seigneurs sçavent bien chasser les mousches de leur visage, mais ils ne sçavent point chasser les flatteurs de leurs oreilles.

Tout ainsi qu’Acteon fut deschiré des chiens qu’il avoit nourris : ainsi plusieurs sont destruits des flatteurs, qui ont familiarité avec eux.