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vray moyen, pour en avoir la jouyssance.

Felicité est la fin de toutes choses, qui sont à desirer.

Le Ciel voulant eslever de sa main ma fortune, vous a esleue pour estre l’instrument de ma felicité.

Le souhait d’estre heureux est tresgrand, mais il est tresvain, sans la verité.

Tout ce qui doit avoir une fin glorieuse, doit proceder de causes justes.

Il n’y a personne tant ennemy de l’amour, et de son bien, qui refusast la felicité de vostre servitude.