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stre captif, si tost que je vous vey, et ceste rare grace qui vous fait exceler sur toute autre, me retint vostre prisonnier.

Le beau Soleil de vostre face estant eclipsé de mes yeux, je seray contraint de me repaistre d’une infinite de pleurs.

À voir ce Soleil, il n’y avoit astre de beauté en la terre, qui n’eust souhaité d’emprunter la lumiere de la divinité de ses rayons.

Tous les traits de son visage, recueillis apres l’exquis de la beauté, estoyent pro-