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aimé, je ne sçay pas quel sera le fondement de ma creance.

Mon amour est desja si divin, qu’il ne vit plus que de la creance, que j’ay que vous me voulez du bien, et n’a besoin de chose quelconque, pour conserver la vie, qu’un peu de manne de vos graces, plus desirees qu’esperees.

Nous sommes plus tenus de croire à nos yeux, qu’à nos oreilles.

Crvavté.

Vous ne sçauriez avoir autant de cruauté, que