Page:Marguerite de Navarre - L’Heptaméron, éd. Lincy & Montaiglon, tome I.djvu/325

Cette page a été validée par deux contributeurs.
311
VJe NOUVELLE

n’y en ait nulle qui sçeut diminuer l’amour que je vous porte. »

Hircan luy respondit : « Aussy ne me plains je pas de toutes les faulses opinions que vous avez eues de moy, par quoy, puis que nous congnoissons l’un l’autre, c’est occasion de plus grande seureté pour l’advenir, mais si ne suis je si sot de racompter histoire de moy dont la vérité vous puisse porter ennuy. Toutesfois j’en diray une d’un personnaige qui estoit bien de mes amys :