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L’ÉDITION DE BERNE

B. A. Duncker, B. Duncker, Dunker, & plus souvent D. seulement.

Certains sont marqués par lui fec., & d’autres que ceux-là sont gravés par lui, mais tous ne le sont pas. Certains, qui n’ont aucune indication de graveur, sont d’une pointe trop différente ; mais le fleuron 25 est signé H. Riefer, & le graveur Eichler, celui qui a terminé la planche du frontispice sur l’eau-forte de Dunker (Duncker del : & fec : a. f : — Eichler sc. :) a signé la gravure des en-têtes 15, 16, 26, 29, 30, 36, 37, 44, 45, 46, 53, & des fleurons 25, 29, 30. Il n’est pas question, dans les Mémoires de Wille, du Franconien Mathias Gottfried Eichler, né à Erlangen en 1748. Par conséquent, Freudenberg ne l’a connu qu’à Berne. L’on voit que, si la gravure des grandes planches est toute française & même parisienne, les petites planches dans le texte sont au contraire entièrement suisses. Dunker, qui en a toujours puisé les motifs dans les Nouvelles qu’elles accompagnent, y a montré une invention souple & amusante.

On a vu qu’Horner, dans sa Vie de Freudenberg, donne à l’Heptaméron la date de 1783. On vient de voir surabondamment qu’elle est trop tardive, que Freudenberg s’en est occupé dès 1777, que les gravures sont comprises entre 1777 & 1781, & que l’impression, commencée en 1780, a été terminée en 1781. Il se pourrait qu’on eût fait un nouveau titre à la date de 1783 ; mais je ne l’ai pas rencontré plus que n’ont fait MM. Brunet, Cohen & Mehl, qui n’en disent rien.

Ce qui est sûr, c’est qu’un peu plus tard on voulut tirer un nouveau parti des planches. L’on connaît, à