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AVERTISSEMENT

nièce de la Reine de Navarre, l’autre Marguerite, sœur unique de Henri II & Duchesse de Berry, & celle de Nicolas Herberay, Sieur des Essarts, « à Mes Dames de Seymour, illustres Princesses en Angleterre », viennent les distiques latins élégiaques des trois sœurs, traduits en grec par Daurat, qui avait auparavant écrit l’épithalame d’un des deux mariages de Marguerite ; en italien par I. P. D. M., qui a pour devise : Cœlum, non solum ; en français, par Damoiselle A. D. L., par Antoine de Baïf, &, avec la devise : Cœlo Musa beat, par I. D. B. A., c’est-à-dire « Joachim Du Bellay, Angevin », dont les quatrains, assez faibles, comme il arrive à toutes les tâches poétiques, & omis dans l’édition de ses œuvres donnée par Frédéric Morel, ont été recueillis dans l’édition récente de M. Marty-Lavaux (II, 513-25 et 571-3).

On a joint à ces traductions de nombreuses pièces latines de Mathieu du Pac, de Salmon Macrin, de Nicolas Bourbon, de Claude d’Espence, d’Antoine Armand de Marseille, de Jean Tagaut, de Guillaume Bouguier, Angevin, de Nicolas Paron (N. Paro), de Pierre des Mireurs, de Claude de Sainte-Marthe & de Jean Morel, Embrunois.

Nous nous intéressons plus aux trois grandes