Page:Marga Andurain - Le Mari passeport, 1947.djvu/259

Cette page a été validée par deux contributeurs.

241
CONCLUSION

sa fausseté) pour n’avoir voulu que lui comme témoin à mon mariage.

Voici quelques articles de journaux, rapportant les renseignements obtenus sur mon compte par le cheik Abdel Raouf. Il est tout naturel, après de telles calomnies, que le roi m’ait fait arrêter en mer Rouge.

Article paru en mai 1933, dans l’Orient,
quotidien français de Beyrouth.
Tragique Épilogue

« La comtesse d’Andurain aurait été pendue hier à La Mecque.

« Une dépêche parvenue de La Mecque, ce matin mercredi, annonce laconiquement que la comtesse d’Andurain, ayant été jugée sommairement dans la matinée d’hier mardi et condamnée à mort, a été pendue aussitôt.

« Une enquête nous permet de donner des détails sur cette affaire.

« La comtesse d’Andurain, une Française, était venue à Damas il y a deux mois et s’était présentée, en compagnie d’un méhariste musulman, au cheik Abdel Raouf, consul du Nedj-Hedjaz dans la capitale syrienne.

« La comtesse demanda au consul à contracter mariage avec le méhariste et de faire enregistrer ce mariage à la Chancellerie en vue d’obtenir un passeport régulier. Le consul demanda à la comtesse de revenir le lendemain. Entre temps le cheik Raouf se livrait à une enquête. On lui présenta la femme comme un agent de l’espionnage franco-britannique… Le lendemain, le consul déclara à la comtesse qu’il regrettait infiniment de ne pouvoir donner une suite favorable à sa sollicitation.

« Mme d’Andurain ne se tint pas pour battue.