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le grand orient

qu’il y avait de légitime dans les idées qu’elle cherchait à propager est aujourd’hui unanimement accepté par le sentiment public et réalisé par nos institutions politiques.

« Elle l’a senti elle-même, et c’est d’elle-même qu’elle tend à se renfermer de plus en plus dans la bienfaisance, la bienfaisance éclairée et soutenue par des conférences de morale et de philosophie où sont professées des doctrines irréprochables, où domine le respect de toutes les opinions politiques et religieuses, et où d’ailleurs toute discussion sur ces matières est rigoureusement interdite.

« Le patronage du gouvernement encouragera cette transformation, aidera la Franc-Maçonnerie à effacer les derniers vestiges de son passé, à ne subsister désormais que comme œuvre d’assistance.

« Quant aux formes plus ou moins mystérieuses qu’elle conserve encore·, le décret de reconnaissance et les statuts officiellement approuvés ne les consacrent pas. Peut-être l’Association y renoncera-t-elle d’elle-même quand elle s’apercevra que ces formes sont désormais inutiles et qu’elles peuvent éloigner d’elle plus d’esprits qu’elle ne lui en attirent. Elles n’ont d’ailleurs rien de redoutable puisqu’à la tête de l’Association se trouve un chef nommé par l’Empereur, qui sera toujours choisi parmi les personnages les plus considérables de l’État, qui puisera dans sa situation personnelle et dans l’autorité dont