dans celui de la paix publique, que le Grand Maître ne serait plus électif, mais qu’il serait nommé directement par l’Empereur.
« Si la mesure que l’on propose aujourd’hui était le complément de celle qui a été prise l’an passé ; si elle devait avoir pour résultat, comme paraissent le craindre un certain nombre de francs-maçons, de fortifier l’autorité du gouvernement sur l’association, toute objection, du moins à ce point de vue, devrait disparaître.
« Mais quelles garanties nouvelles la reconnaissance du Grand Orient donnerait-elle au gouvernement sur la Franc-Maçonnerie ? Les rites dissidents continueraient à subsister à côté du rite reconnu, avec tout le prestige de leur indépendance. Le rite reconnu deviendrait une institution régulière du pays, prendrait une importance officielle qui pourrait le rendre plus gênant si jamais il devenait hostile. Mais, en quoi serait·il plus soumis à l’action, au contrôle du gouvernement, puisqu’il garderait cette organisation voilée, hiérarchisée, à cloisons étanches, qui a précisément pour but de le soustraire à tout contrôle réel, à toute action autre que celle de ses chefs secrets ?
« Cependant, cette mesure qui n’ajouterait rien de réel à l’autorité du gouvernement sur l’association, se présenterait aux yeux de tous avec l’apparence et sous la forme d’un patronage officiel. À ce