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d’agonie, comme le bruit sourd et lent d’une vieille baraque vermoulue qui s’effondre. Et cela réveille en moi — ainsi qu’un coup de mistral soulevant les poussières blondes de la route — des souvenirs presque d’hier dont l’intime douceur est navrante, maintenant que rien ne va plus, comme disent les croupiers.

C’était en octobre. Le grand Falgéras — un vieux camarade d’école qui a dégringolé dans la Corbeille — m’avait invité à dîner. Impossible de refuser quand on ne s’est pas revu depuis des siècles, de jouer la scène raillarde de Grévin. Vous savez bien. Deux amis qui se rencontrent sur le boulevard. Bonheur de se retrouver et dialogue. « Nous dînons ensemble, n’est-ce pas ? —