Page:Mailloux – Une fille d’Alfred de Musset et de George Sand, 1903.djvu/67

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Un autre billet trouvé dans les papiers de madame Coras, fait deviner toute une suite de préoccupations et de faits plus ou moins avouables de politique louche de demi-mondaine.

« L… est un monstre et vous êtes un lâche. Vous avez fait prisonnier un homme qui n’a jamais conspiré, vous le savez bien ; il est plein de cœur et vous le faites souffrir. Cet homme, Monsieur, je l’ai aimé et je l’aime encore, car je veux le sauver. Le moyen que j’emploierai, il est vrai, n’est pas sans tache, mais pour vous l’arracher, je ferais tout. Il y a longtemps que vous me

    fort. J’ai horreur d’écrire des lettres, et prendre l’engagement de donner tous les jours de mes nouvelles à quelqu’un sous forme d’écrit me paraît au-dessus de mes forces ».