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À droite de ce village apparaît le vieux cimetière, resserré par un petit mur qui se rattache à quelques maisons. Aucune sépulture nouvelle n’y est faite, mais les anciennes tombes, érigées avec goût, se remarquent toutes par le soin méticuleux que l’on apporte à les entretenir.

Des cyprès nombreux et élancés et des tamaris ombragent ce coin de terre sacrée, et tout auprès, vers le sud, à travers les feuillages de gros ormeaux l’on aperçoit la grande mer bleue qui s’étend à l’infini, et dont le bruit arrive jusque-là comme une musique lointaine, calme et apaisante.

Le peintre Fromentin y repose dans un bosquet de verdure.

Quelques familles de la vieille noblesse