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Quant à George Sand, elle se rendait tous les ans dans le Berri auprès de ses deux enfants, Solange et Maurice Dudevant qui grandissaient.

Charitable comme une fée bienfaisante, la « Grande Femme », selon la propre expression de Victor Hugo, devenait peu à peu, aux yeux des paysans berrichons la Bonne Dame de Nohant. Et par la production de nouveaux chefs-d’œuvre, elle continuait d’être pour longtemps encore, ne devant s’éteindre que le 7 juin 1876 « la harpe éolienne de notre temps », suivant le mot heureux d’Ernest Renan.