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qui lui causait de si fortes souffrances, il voyageait, il se rendait à Baden. Mais l’amour était plus puissant que sa volonté. Et ce mal vulgaire et bien connu des hommes le ramenait sans cesse auprès de George qui avait d’ailleurs passé des jours bien pénibles loin de son ancien amant. Elle songea à se suicider en 1834.

Voici d’autre part ce qu’elle écrivait en mars 1835 :

« Je ne t’aime plus, mais je t’adore toujours. Je ne veux plus de toi, mais je ne puis m’en passer… adieu, reste, pars, seulement ne dis pas que je ne souffre pas… Mon seul amour, ma vie, mes entrailles, mon frère, mon sang, allez vous-en, mais tuez-moi en partant. »