Page:Maeterlinck - Serres chaudes, 1912.djvu/57

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Désirs d’hiver

Je pleure les lèvres fanées
Où les baisers ne sont pas nés,
Et les désirs abandonnés
Sous les tristesses moissonnées.

Toujours la pluie à l’horizon !
Toujours la neige sur les grèves !
Tandis qu’au seuil clos de mes rêves,
Des loups couchés sur le gazon,