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Noirmoutier, de Malicorne, gouverneur de Poictou, de Souvray, gouverneur de Touraine, de Schomberg, conte de Nanteuil, des Chastelliers, évesque de de Bayeux, à messieurs le conte de Crissay, de Monbarot, gouverneur de Rennes, de la Rocheposay, gouverneur de la Marche, de Puycherie, gouverneur du chasteau d’Angers, de Villegomblain, baillif de Blois, et plusieurs autres seigneurs et gentilzhommes catholiques qui tous luy offrirent tout ce qui seroit en eux. Particulièrement, monsieur de Malicorne, à l’aage de septante ans, s’offroit de le venir trouver avec cinq cens gentilzhommes ses amys ; ce qui soit dit sans vanité afin que notre filz sache à qui nous avons l’obligation pour la mériter envers eux et les leurs. N’est mesmes à oublier icy madame d’Avaugour, tante de St Phal, qui envoya gentilhomme exprès à monsieur du Plessis pour détester ce faict et luy protester qu’elle préféroit son amityé et sa parenté à la proximité de sa partie, et que, sy son sexe luy permettoit, elle en voudroit estre à la vengeance. Entre nos parents prirent le faict à cœur monsieur de Buhy, frère aisné de monsieur du Plessis, que Dieu nous osta en chemin de cest affaire, monsieur l’archevesque de Rheims, son oncle, monsieur l’Evesque de St Malo et monsr de Vardes, ses cousins germains, monsieur de Monloué, de la maison de Rambouillet, monsieur de Mouy, nonobstant que St Phal fut chef de ses armes, monsieur du Breuil[1] d’Auge, monsieur de Montalerre, lieutenant de la

  1. L’édition de M. Auguis porte « du Breuil d’Auge. » C’est Le Breuil en Auge, dans le pays d’Auge.