Page:Machaut - Œuvres, éd. Hœpffner, II.djvu/212

Cette page n’a pas encore été corrigée

l3'2 REMEDE DE FORTUNE

36oo De dire en ma chanson nouvelle Ce qui mon cuer estreint et serre, Que par autre guise requerre. Si ris un lay dou sentement

3604 Que j'avoie au commancement, Et fu devant vous aportez, Dont puis fu si desconfortez Que je cuidai bien que la mort

3 608 M'eûst sans remède la mort.

Car, ma dame, vous m'apellastes Et lui lire me commandastes. Si le vous lus de point en point,

36 12 Rudettement et mal a point,

Comme cils qui en grant frisson Fu qu'il n'i eust mesprison ; Et pour ce que nuls ne savoit

36 16 Encor qui ce lay fait avoit,

Ma dame, vous me demandastes Qui l'avoit fait, et me priastes Que sans mentir le vous deïsse.

3b2o Et je, qui jamais ne feïsse

Riens qui desplaire vous deiist, Fors ce qui plaire vous peùst, Et qui mentir ne vous voloie,

3624 Et aussi, dame, je n'osoie

Dire que ce fust de mon fait, Pour ce que je Tavoie fait Et que je vous eusse ouvert

3628 L'amour que tant vous ay couvert Que plus ne la vous puis couvrir,

��36oi C estaint; J destraint — 36o8 la manque dans C;Jv. mis mon— 3Gio E le lire — 36i 1 FE lu ; M lui ; C leu — 36r 2 J Rudement et le mis a point — 36i3 E Con — 36i4 J qui ni — 3Ô2o J deisse — 3Ô22 manque dans J; E vous pleust — 3Ô23 J que — 3627 ./ que jeusse — 36^9 J celer.

�� �