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INTRODUCTION XLV


ductions étrangères, se trouvent encore dans les manuscrits suivants :

Paris, Bibl. Nat. f. fr. 881 = H (xve s.) : une partie du recueil des ballades sans musique. Paris, Bibl. Nat. f. fr. 2166 = P (xVe s.) : Le Jugement don Roy de Behaingne. Paris, Bibl. Nat. f. fr. 2230 = R (xve s.) : Le Jugement don Roy de Behaingne. Berne, A 95 = S : fragment du Confort d’ami. Clermont-Ferrand, 249 = T : Dit de la Harpe[1].

L’examen complet des rapports qu’ont ces manuscrits entre eux ne pourra être fait en détail qu’après la publication de l’œuvre entière de Machaut. Pour le moment, nous nous bornerons à exposer brièvement la filiation de ces manuscrits telle qu’elle résulte des textes publiés dans ce premier volume, nous réservant de faire connaître plus tard, dans l’étude d’ensemble, les faits sur lesquels se base notre classification. Le Prologue ne se trouve en entier que dans les manuscrits A et F ; la première partie, c’est-à-dire les quatre ballades, existe seule dans E et H. Le Dit don Vtrgier paraît dans les manuscrits ABC DEFMKJV. Le Jugement dou Roy de Behaingne figure dans les mêmes manuscrits que le Dit dou Vergier, et, en plus, dans P et R.

  1. Signalé par M. P. Meyer dans le Bulletin de la Société des anciens textes, XV (1899), 114. Des refrains, publiés par le mcme savant (ibid., I, 1874, 25 ss.), font supposer qu’il y a encore quelques poésies lyriques de Machaut dans un manuscrit français de Westminster Abbey sur lequel nous n’avons pu obtenir de renseignements plus précis.