Page:Machaut - Œuvres, éd. Hœpffner, I.djvu/364

Cette page n’a pas encore été corrigée

268 LE JUGEMENT DOU ROY DE NAVARRE

Que tait aviez ou temps passé.

Se vous eussiez compassé

En vous aucune congnoissance 3796 Qui fust signes de repentence

De ce que vous aviez mespris

Contre les dames de haut pris,

Vous eussiez fait moult que sages. 38oo Car d'Amours est tels li usages

Que s'aucuns des dames mesdit,

S'il ne s'en refreint et desdit,

Amender le doit hautement 3804 Ou comparer moult chierement.

Or de ce meffait premerein

Vous di de par le souverain

Amours, qui est maistres et sires, 38o8 Des plaies amoureuses mires :

Jugemens en est ordenez

Dou quel vous estez condempnez,

Si qu'amender le vous convient; 38 12 Hastivement li termes vient.

Encor vous puis je commander

Si qu'il vous convient amender

Un autre fait qui me desplait, 38 16 De ce que vous prenistes plait

Contre dame de tel vaillance

Et de si très noble puissance,

Que je ne say haute personne, 3820 Tant com li siècles environne,

Prince ne duc, conte ne roy,

Qui osast faire tel desroy,

3794 F eussez; D eussiez bien c. — 3-gb F nous — 3799 manque dans B, ajouté par B' ; D f. bien que— 38oo D est tout li vs. — 38o2 MBE Si — 38o6 D Vous di je par — 3807 D Amant— 38o8 F amoureus — 38io M Enquel — 38i3 D demander — 3814 M Ce; BE Se — 38i6 D prenes le pi.; i^ prenitez; E preintes.

�� �