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APPENDICE F

 Les corrections sont expliquées en page de discussion

des collines très roides, tourne ces collines à l’Ouest, laissant Ardaschar et Vedi à l’Est, passe par Kamarlou et ne rejoint qu’à Davalou la route indiquée par Kiepert.

Djoulfa. — La route (?) russe aboutit au poste frontière de Djoulfa, mais ne touche pas au village de ce nom qui reste à environ 5 verstes au Nord-Ouest.

De Khosrâvâ à Ourmiah. — Kiepert donne sous le nom de Dirikki le village de Schorgöl. Dirikki est vers Salmas.

Issisou n’est pas sur le sentier de Khosrâvâ à Guiavîlen, mais à un quart d’heure à l’Est et au-dessous du sentier.

K. indique un sentier de plaine, de Guiavîlen à Sahatloui par Kiâris et Yousoupkendi. Ce sentier existe, mais au lieu d’être en plaine, il franchit un éperon montagneux très escarpé que Kiepert n’indique pas, le Kilskalabourni : de plus nos guides ne connaissaient pas le nom de Yousoupkendi et appelaient ce village Imâmkendi.

Nous avons suivi le véritable sentier de plaine (p. 130) qui contourne à l’Est le Küskalabourni.

K. marque le village de Zumellen comme étant au sommet d’une colline isolée, au bord du lac d’Ourmiah. Je n’ai pu identifier Zumellen : mais la colline en question est placée par K. au moins à 5 kilomètres trop à l’Ouest : en réalité elle forme l’extrémité d’un golfe très accentué dont Djamalava occupe le fond (Djamalava est sur le bord même du lac et non sur le sentier de Guiavîlen.)

De Sahatloui à Ourmiah. Le village de Hadjâbet s’appelle plus correctement Gerdâbâd (?). Balaou n’est pas sur la route, mais un peu à l’Ouest.

Ourmiah. — Ardischaï, nous a-t-on dit, n’est pas sur la route d’Ourmiah à Saoutchboulak, mais à quelques kilomètres à l’Est de celle-ci, sur les bords du lac.

D’Ourmiah à Bachekaleh. — Personne n’a pu nous indiquer le village d’Issisou que K. marque entre Ourmiah et Gundervân. Le Nazlou-Tchaï, entre Nazi et Gundervân, coule dans d’étroits défilés que la carte de K. ne permet pas de deviner.

Gundervân est à identifier avec le Guiänguiätchine de ma carte.

La frontière turco-persane, au lieu de laisser le Kotoul-dagh à l’Est, passe au sommet de cette montagne pour se diriger ensuite au Sud à peu près en ligne droite sur Avki. Le poste frontière de Bazirka est à peu près à l’endroit où, d’après K. la frontière couperait le ruisseau de Baradost.