Page:Müller-Simonis - Du Caucase au Golfe Persique.pdf/689

Cette page a été validée par deux contributeurs.
563
VANNIQUES OU ARMÉNIAQUES


XI.

Au moulin de Kend-Engusner, sur la rivière (au Nord-Est des jardins de Van) ?

XII.

Au moulin de Karemvor (à Schouchantz) ; dans un vase où l’eau coule.

XIII.

À Kara-gounis (ou Kara-Koundouz), près du lac d’Erdjek, à 15 ou 20 kilomètres au Nord-Est de Van, tablette sur l’autel du sanctuaire de l’église.

XIV.

À Khoschâb, sur la porte du château. Cette indication me paraît fort suspecte : ni les autres voyageurs qui ont visité le château, ni nous, n’avons vu cette inscription.

XV.

Sur la porte du château d’Aschod-dargah, dans le voisinage de deux villages nommés Kiamboul et Kiaper, à 4 heures de Khoschâb du côté de la Perse. Il me semble que cet Aschod-Dargah est clairement le même que l’Aschrut-Dargah dont nous avons parlé à propos du no lviii des inscriptions connues. Et ceux qui savent combien sont peu précises les informations topographiques que l’on recueille en Orient ne seront pas surpris si je dis que fort probablement la porte de château dont on m’a parlé n’est autre que la table découverte par Wünsch. Nous avons déjà vu que ces inscriptions sont généralement appelées portes. C’est certainement le cas ici ; Dargah en persan signifie porte. C’est l’imagination de mon bureau d’information qui aura créé le château.

XVI.

Puits, dans une caverne à cinq minutes du même château, sur les parois de la caverne et du puits plusieurs inscriptions. J’imagine que la caverne est le canal taillé dans le roc dont nous avons aussi parlé sous le No lviii et que le puits est la source qui autrefois alimentait le canal ; mais il est surprenant que Wünsch qui a dû explorer les deux, ne parle pas des inscriptions.

XVII.

À Tsola-Khaneh, du côté de Basch-Kaleh. Cette indication m’a été donnée non seulement par des Arméniens de Van, mais encore par des Kurdes de Kara-Khân (sur le Bendimahi-Tchaï). Il se pourrait que cette inscription fût aussi la même que celle d’Aschod-Dargah (Voy. No lviii des inscriptions éditées).