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CATALOGUE DES INSCRIPTIONS CUNÉIFORMES

de la plaine de l’Araxe, et à Kara-Koyoun[1] (c’est-à-dire mouton noir) plus bas, sur la rive droite de l’Araxe, en face de l’ancienne Armavir. Vingt-quatre lignes pas trop bien conservées.

L’inscription de Tsolaguerd a été découverte, copiée et publiée (dans un journal arménien de Moscou, l’Ararat 1870) par le Vartabed Mezrop Sempadian. — Celle de Karakoyoun, a été découverte, copiée et publiée par Kästner (dans le Bulletin de l’Académie Impériale des sciences de Saint-Pétersbourg » vii, p. 275 et suiv.), toutes les deux publiées et traduites par Mordtmann (nos XXVI et XLVIII) à qui revient le mérite de les avoir identifiées. M. Sayce avait travaillé tout d’abord sur le texte tel qu’il l’a trouvé dans Mordtmann. Il publia de nouveau cette inscription dans le « Museon » (1883) d’après une photographie que lui avait procurée M. Patkanoff : enfin il la publia pour la troisième fois (J. R. A. S. XX. 1888) sous le même no xxxiv.

XXXV.

À Hassan-Kaleh, dans la vallée d’un affluent de gauche du cours supérieur de l’Araxe ou Pasin-Sou, à quelques milles à l’Est d’Erzéroum, sur une pierre. Neuf lignes bien conservées.

Découverte et copiée par M. de Saulcy, qui l’a publiée ensuite dans son « Voyage autour de la mer Morte », pl. ii, 1.

XXXV a.

Irmed, dans la plaine de Mousch, dans le cimetière, sur les deux faces d’une pierre (tombale ?). Ce n’est qu’un fragment. Dix lignes sur une face et onze sur l’autre ; toutes plus ou moins mutilées au commencement et à la fin.

Découverte et estampée par le Capit. Clayton. Publiée et traduite pour la première fois par M. Sayce d’après l’estampage qui est conservé au British Muséum.

XXXVI.

Dans une vallée, près d’Elarh, le dernier village que l’on rencontre avant d’arriver à Erivan, par le Nord. Dix lignes bien conservées.

Découverte, copiée et publiée (Le Nouvelliste russe, 1863, no 45) par le Vartabed Mezrop Sempadian. Publiée et traduite par Mordtmann (no xxxi) à qui une copie fut communiquée par le P. Léon Alishan et son frère M. Serope Alishan. Copiée aussi par de Robert[2].

  1. Sayce dit à Karakoïn, je corrige sans hésiter Kara-Koyoun. M. Sayce ajoute que l’inscription a été trouvée presque au confluent du Kosagh et de l’Araxe. Je ne sais pas où est le Kosagh à moins que ce ne soit le Karsagh = Karpi Tchaï ou Abaran-Sou. Dans ce cas l’inscription aurait été trouvée sur la rive gauche de l’Araxe.
  2. Je donne ce détail sur la foi de M. Sayce, car je n’ai pas trouvé cette inscription mentionnée dans l’ouvrage de M. de Robert.