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BABYLONE

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logements du khân entourent complètement ; les logements d’été donnent sur la cour elle-même. Ce sont des niches, des cases, ouvertes sur le devant ; elles ont environ trois mètres de large, sur autant de profondeur, sont élevées d’un mètre au-dessus du sol et se terminant en arc d’ogive.

Entre ces cases et les murs extérieurs du khân se trouvent les logements d’hiver et les écuries. Le tout se compose d’un grand corridor, courant dans le sens de la longueur et éclairé par quelques jours ménagés dans la voûte ; le corridor lui-même sert d’écurie et, des deux côtés sont disposées des niches exactement semblables à celles de la cour. La lumière y manque un peu ; on y est assez au chaud et l’installation serait assez confortable, si les pèlerins à destination de Mesched-Ali ne faisaient un insupportable vacarme. Tout l’ensemble du khân est d’un style sévère, mais de bon goût.


Khân Mahaouîl.

16 Janvier
Départ 7 h. 40 matin.

Une heure environ, après avoir quitté le khân, nous passons au pied du Tell-el-Kreni, monticule assez important et bien fouillé. Bientôt nous apercevons une grande butte, une vraie colline. « Mais, s’écrie Hyvernat, voilà Babîl ! nous parcourons depuis plus de deux heures les ruines de Babylone ! » Pour le coup, lui répondons-nous, vous vous moquez de nous ; où voyez-vous que depuis Tell-el-Kreni nous ayons trouvé la moindre trace d’une ruine ? »