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CLXIX

Lausanne, 24 août 1857.

J’ai trouvé votre lettre à Berne, le 22 au soir, parce que mes excursions dans l’Oberland se sont prolongées bien au delà du temps que j’avais prévu. Je ne sais trop où vous adresser celle-ci. Vous ne devez plus être à Genève. Je l’adresse à Venise, où, selon toute apparence, vous ferez le plus long séjour. Je trouve que vous auriez pu varier un peu vos tirades d’enthousiasme sur le plaisir de voyager, par quelques compliments flatteurs en manière de consolation pour ceux qui n’ont pas l’avantage de vous accompagner. Je vous pardonne cependant en faveur de votre inexpérience des voyages. Vous comptez n’être que trois semaines en route : cela me paraît à peu près impossible. Je vous accorde un mois. Je vous prie seulement de considérer que le