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irritation contre la dictature de la capitale, et peut-être des mesures que l’on ne peut prévoir amèneraient-elles ce résultat dans l’Ouest ou ailleurs. Quant aux conséquences des émeutes, voyez ce qu’elles ont été à Paris dans la première révolution, et ce qu’elles ont été en province tout récemment. Le département de l’Indre, où vous voulez aller, en a vu une il y a deux ans, à Buzançais, plus vilaine que toutes celles de 93. Il est bien entendu que je ne vous conseille pas et que je raisonne seulement théoriquement. Je ne crois pas à un danger immédiat. Je crois même que, les circonstances devenant plus graves, Paris serait encore le meilleur séjour. Enfin, entre l’Indre et Boulogne, je préférerais le dernier lieu, qui a l’avantage d’être près de la mer. Mais je serais bien triste si vous partiez sans me voir. Ne pourriez-vous pas retarder de quelques jours ? Vous voyez que tout s’est passé tranquillement hier. Nous aurons encore des processions semblables et longtemps, avant qu’on en vienne aux coups de feu, si l’on y vient jamais dans ce pays si timide. Adieu........

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