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II


Il ne m’est pas possible, on l’admettra aisément, de retracer dans tous ses détails la lutte qui mit aux prises une grappe de vieillards, dirigés par une sorte d’être surhumain, et des masses d’individus agglutinés en sociétés, rampant dans les routines et les préjugés, divisés par de bas intérêts, empoisonnés d’esclavagisme et toujours prêts à tendre l’échine sous la férule du maître. Je ne le puis, ni le veux, n’ayant d’autre dessein que de me raconter moi-même. Ceux qui rêvent d’une initiation plus complète n’ont qu’à compulser les ouvrages officiels, parmi lesquels je recommande particulièrement : L’Histoire de la Révolution Ugoline, du professeur Anatole Marot ; Les Convulsions sociales du vingtième siècle, de Jean Lapivert ; De l’Anarchie à l’Harmonie, de MM. Boissart et Truquemaille ; La Relation fidèle des événements qui marquèrent l’avènement et le règne d’Ugolin, dix énormes volumes publiés par les soins du Grand Cercle. Plus les divers manuels