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Pour changer l’air un peu des lieux où je respire,
Je n’ouvrirai pas Dante ou Hugo, ni Shakspeare ;
J’ouvrirai ma fenêtre et je regarderai
Les platanes, les fleurs qui peuvent à mon gré
Faire l’ennui moins lourd et l’heure plus clémente.
Même dans les jardins la nature est charmante ;
C’est la feuille toujours ainsi que dans les bois,
Et la lumière met aux choses que je vois,
La lumière d’ici, fine, discrète et tendre,
Des musiques que j’aime et que je sais entendre.