Page:Mérédac - Des histoires, 1932.djvu/99

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


XI


MADEMOISELLE Angéline laissa passer deux semaines ; puis elle fit faire le service de presse, ordonna la mise en vente, distribua les exemplaires dédicacés.

Un maladroit remercia, poste pour poste, en louant très fort le roman : de toute évidence, il ne l’avait pas lu. C’était le meilleur ami de la famille. Mademoiselle Angéline froissa sa lettre, la jeta coléreusement au panier. D’autres, prudents, accusaient réception, promettaient des commentaires dès lecture faite.

93