Page:Mérédac - Des histoires, 1932.djvu/205

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

FURCY

Est-ce qu’Arnassalon aurait des petits bas roses, à bon marché ?

Le jeune homme en ébène, qui avait suivi Furcy, le tirait par la veste :

— Chez nous les bas plus jolis, plus meilleure qualité, plus meilleur marché.

Mais le vieux pénétra dans le magasin d’Arnassalon. On lui montra des bas, de différentes nuances, de différents prix. Oh ! il voulait quelque chose pas trop cher. Il ne savait comment choisir. Il voulait quelque chose de pas trop cher…. Ce rose qu’Arnassalon lui vantait, semblait bien pâle, bien effacé… Ah ! ceci, oui ! — un ton vif, qui parle à l’œil… Mais une roupie, c’est vraiment trop cher.

Il reprenait contact avec la vie par les petits côtés.

Il se décida enfin pour des bas en coton grossier, ce qu’il y avait à meilleur marché. Et tout dé suite, fidèle à la coutume du Bazar, il se mit à marchander.

199