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du platine.

un acide sulfurique plus concentré. Dans ce dernier cas il enlève un peu de platine et de palladium, mais on peut retrouver ces métaux ; par le sulfate vert de fer et le sel ammoniac ; et purifier ensuite le sulfate de zinc avec du zinc métallique.

Lorsque l’acide ne peut plus rien dissoudre on décante la liqueur et on lave le résidu[1]. Il est alors très-facile à dissoudre dans l’acide nitro-muriatique[2]. La proportion des acide nitrique et muriatique qui m’a paru la plus convenable, est, celle d’une partie du premier contre trois du dernier. Je dois observer qu’il y a un grand avantage à ne pas faire le mélange avant de les employer. Il vaut mieux verser, d’abord l’acide nitrique sur le métal et ajouter ensuite peu-à-peu l’acide muriatique jusqu’à ce que cette addition ne produise plus aucun effet.

  1. Ce résidu brûle avec facilité à une très-légère chaleur ; et même si on a employé une proportion de zinc moins forte, le résidu détonne comme la poudre à canon. L’acide muriatique lui enlève cette propriété.
  2. Celui que j’ai obtenu d’un alliage de 4 parties de zinc et d’une de platine en grains, alliage qui, par la fusion, avait perdu une partie de zinc, n’a exigé, pour se dissoudre, qu’un peu plus de quatre fois le poids du platine en acide nitro-muriatique.